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codes naf 2025

Concrètement, voici le détail des changements sur les codes naf 2025

En 2025, les codes NAF, qui permettent de classer les activités économiques des entreprises, vont subir une révision majeure. Cette réforme vise à mieux adapter la nomenclature aux secteurs en pleine croissance, tout en éliminant les doublons qui compliquent l'analyse. Voici ce que vous devez savoir sur les changements à venir.

La Correspondance des codes 

Correspondance Unique (U) :

  • De nombreuses sous-classes conservent une correspondance unique entre les versions NAF rév.2 et NAF 2025. Cela signifie que l'activité économique décrite par le code reste essentiellement la même, bien que le code lui-même puisse changer légèrement (par exemple, de 01.11Z à 01.11Y pour la culture de céréales, légumineuses et graines oléagineuses)

Correspondance Multiple (M) :

  • Certaines sous-classes se divisent en plusieurs nouvelles sous-classes dans la version 2025. Par exemple, le code 01.19Z "Autres cultures non permanentes" est réparti entre plusieurs sous-classes, indiquant une diversification ou une spécification accrue des activités économiques. Pour en savoir plus sur la correspondance des codes et la structure des catégories, consultez cet article de l'Insee

De nouvelles catégories pour des secteurs émergents

L'une des modifications majeures concerne l'introduction de nouvelles catégories pour les secteurs économiques à forte croissance. Ces activités, jusqu'ici mal classées ou absentes, bénéficieront désormais de codes spécifiques :

  • Transition énergétique et écologie : L'un des grands changements réside dans la création de nouvelles catégories pour les entreprises impliquées dans les énergies renouvelables et la transition écologique. Des activités telles que l'installation de bornes de recharge pour véhicules électriques ou le recyclage de matériaux non dangereux disposeront maintenant de codes propres. Ces secteurs, jusqu'alors répartis dans des catégories trop générales, seront mieux distingués pour permettre une meilleure analyse et un meilleur suivi statistique de leur évolution.
  • Mobilité durable : L'essor des véhicules électriques et des solutions de transport écologique justifient la création de nouvelles catégories. Les entreprises spécialisées dans la réparation de véhicules électriques, les infrastructures de recharge ou encore le covoiturage disposeront de codes distincts. Cela permettra non seulement une meilleure visibilité de ces activités mais aussi une prise en compte plus claire de l'impact des nouvelles solutions de mobilité durable sur l'économie.
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  • Économie numérique : L'évolution rapide des technologies numériques, notamment dans les domaines du cloud computing, de la cybersécurité, de l'intelligence artificielle et des données massives, nécessitait un réajustement de la nomenclature. Désormais, les secteurs liés aux nouvelles technologies se verront attribuer des sous-catégories plus détaillées, permettant une meilleure traçabilité et une prise en compte précise de la place croissante du numérique dans l'économie mondiale.

Une réorganisation des catégories existantes

La réforme prévoit également une réorganisation en profondeur de certaines catégories qui étaient devenues trop générales ou mal définies :

  • Services de santé et bien-être : Les codes relatifs aux soins médicaux et aux services de bien-être, actuellement souvent mélangés, seront affinés. Par exemple, les soins de rééducation, la santé mentale et les services d'accompagnement social disposeront désormais de codes propres, offrant une plus grande précision pour les entreprises du secteur. Cette réorganisation vise à mieux distinguer les différents types de services dans le secteur de la santé, un domaine en pleine mutation.

  • Culture et loisirs : Les activités culturelles et récréatives seront mieux distinguées. Par exemple, les entreprises évoluant dans les arts visuels, la musique, le cinéma ou les jeux vidéo disposeront de sous-catégories dédiées, afin de mieux refléter la diversité et l'évolution de ce secteur. De même, les loisirs numériques (notamment les jeux en ligne ou les plateformes de streaming) auront une classification séparée de celle des autres formes de loisirs.

Une suppression des doublons pour plus de clarté

L'un des objectifs principaux de cette réforme est de simplifier la nomenclature en éliminant les doublons. Actuellement, certaines catégories se chevauchent ou sont trop vagues. Par exemple :

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  • Arts et loisirs : Les entreprises dans les secteurs créatifs, comme la musique, le théâtre ou les arts plastiques, étaient souvent classées sous un même code trop large, rendant difficile l'analyse des tendances. Avec la révision, ces activités disposeront désormais de codes distincts, permettant ainsi une lecture plus claire des données liées à ce secteur. Les entreprises créatives, qu'elles soient liées aux arts vivants ou numériques, seront désormais mieux représentées.
  • Commerces et services de proximité : Les commerces de détail ou les entreprises de services de proximité bénéficient d'une classification plus précise. Ce changement visera à mieux cerner l'importance de ces petites entreprises, qui jouent un rôle central dans l'économie locale. Les codes seront réajustés pour mieux refléter la réalité du secteur et faciliter leur suivi.

Un réajustement des secteurs agricoles et industriels

La réforme des codes NAF touchera également les secteurs agricoles et industriels :

  • Agriculture durable : Les entreprises du secteur bio et de l'agriculture durable bénéficient de codes spécifiques, permettant une meilleure identification de ces activités. Les entreprises qui pratiquent une agriculture respectueuse de l'environnement ou qui développent des méthodes innovantes (comme l'agriculture urbaine ou l'agroécologie) disposeront désormais de codes distincts. Cette évolution est en réponse à la forte demande de traçabilité et de transparence dans le secteur agricole.
  • Industrie technologique : Les entreprises liées à la haute technologie, telles que celles travaillant dans la robotique, l'aérospatiale ou l'électronique, verront leurs activités mieux séparées des autres industries. Cette modification vise à rendre compte des évolutions technologiques dans des secteurs stratégiques, en particulier ceux qui investissent massivement dans l'innovation et la recherche. La réorganisation permettra de mieux suivre ces industries en pleine croissance.

Une meilleure prise en compte de l'économie circulaire

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L'économie circulaire, qui comprend des activités telles que le recyclage, la réparation et la réutilisation des matériaux, fera également l'objet d'un meilleur classement. Ces entreprises disposeront désormais de codes propres, afin de mieux suivre leur développement et leur contribution à l'économie verte. Cette classification vise à distinguer clairement les acteurs du secteur de l'économie circulaire, en réponse à la demande croissante des consommateurs pour des produits et services plus durables.

En bref...

Les changements apportés à la nomenclature des codes NAF en 2025 visent à mieux refléter la réalité économique actuelle et future. En particulier, la réorganisation et la création de nouvelles catégories pour les secteurs émergents, comme l'économie verte, la mobilité durable et l'économie numérique, montrent une volonté d'adaptation aux nouvelles tendances. Ces révisions permettront aux entreprises de mieux se positionner dans un environnement en constante évolution et de répondre aux défis de demain.

Afin d'approfondir le sujet, n'hésitez pas à consulter les articles suivants :

Nouveaux codes Naf 2025: tout ce qu'il y a à savoir

- FAQ: 10 questions sur les changements codes naf en 2025